Tribune de novembre-décembre 2023 – Une plus grande diversité politique Yvelinoise représentée au Sénat

Le 24 septembre 2023, comme tous les ans les coureurs et coureuses du Paris-Versailles finissaient l’épreuve dans l’avenue de Paris, face au château de Versailles.

Pendant ce temps, se déroulaient des élections importantes, décisives pour la configuration politique de notre pays. Comme tous les 3 ans, la moitié du Sénat se renouvelait.

Dans les Yvelines, 2 933 Grands électeurs étaient appelés à voter pour élire 6 sénateurs ou sénatrices. Parmi eux, figuraient l’ensemble des conseillers et conseillères municipales de Versailles, ainsi que des citoyens élu.es par le conseil municipal. En plus de nos 2 élu.es au conseil municipal, 2 citoyens de notre mouvance ont pu être élus Grands électeurs en juin 2023. L’élection des 6 sénateurs et sénatrices des Yvelines s’est déroulée, à Satory, le 24 septembre.

Alors que pour la précédente mandature (2017 – 2023) le paysage politique yvelinois était marqué par une certaine homogénéité dans la représentation politique (4 sénateurs et sénatrices les Républicains, 1 sénateur Divers droite, 1 sénateur La République En Marche), nous nous réjouissons de la diversité apparue cette année, avec l’élection de Ghislaine Senée, sénatrice Europe Ecologie Les Verts, jusqu’alors conseillère régionale d’Ile-de-France.

Les 348 parlementaires de cette chambre du Parlement représentent la voix des collectivités, et en particulier celle des communes, puisque les délégués des conseillers municipaux représentent 95 % des Grands Electeurs.

Nous avons l’espoir de voir la protection du vivant et de l’environnement être mieux pris en compte au Sénat.

Texte de Marie

Vivre Versailles-écologie citoyenne – élu.es Marie Pourchot & Moncef Elacheche

marie.pourchot@versailles.fr, moncef.elacheche@versailles.fr, www.vivreversailles.org

Tribune d’octobre 2023 – L’appétit vient en mangeant

Dans le numéro de septembre, la majorité municipale avait fait le choix, bienvenu, de consacrer un dossier de rentrée sur la pause méridienne dans nos écoles avec notamment une focale sur la restauration scolaire. En tant que parent, et comme tant d’autres, ce sujet suscita mon intérêt et j’espérais y trouver des réponses concernant l’état des lieux et la politique menée par la ville à ce sujet.

Car en la matière, la réalité est difficile à saisir puisqu’elle est fondée sur les témoignages de nos enfants et des autres parents ; et les goûts et les couleurs c’est une affaire personnelle. Il reste néanmoins cocasse de constater que lorsque la ville met en avant “une restauration bio, locale et de qualité”, comme c’est le cas sur son site web, était proposé le jour même de la rentrée un sandwich à l’emmental, des chips, du cantal – au cas où le fromage du sandwich n’était pas suffisant – et un fruit. Lorsqu’on apprend qu’un repas coûte 12 euros en moyenne à la collectivité,  il y a de quoi avoir quelques gouttes de sueur, surtout avec les fortes chaleurs des premiers jours de la rentrée…

Fort heureusement, les menus proposés les jours suivants étaient bien plus alléchants et élaborés. Et de l’avis de certains délégués de parents d’élèves qui participent activement aux différentes commissions en lien avec la restauration scolaire et impliquant les différents acteurs, le contenu du dossier reflète assez bien la réalité du terrain. De plus, il y a une intention et des efforts réels de la ville et des équipes municipales pour contribuer à une alimentation de qualité et appréciée des enfants.

Cependant, la prestation de restauration scolaire est  externalisée à une entreprise de restauration collective avec une livraison froide des repas. Ce qui signifie une production en cuisine centrale des plats, loin de Versailles, qui sont réfrigérés puis livrés et préparés dans les écoles. La conséquence de ce type de livraison est une moindre qualité gustative notamment, un approvisionnement en fruits et légumes de qualité aléatoire ou encore une faible incitation pour lutter contre le gaspillage alimentaire du côté du prestataire.

Il existe pourtant des alternatives, comme la production de repas en interne ou l’adoption d’une cuisine de marché où la disponibilité des produits inspire l’élaboration des menus et non l’inverse, comme c’est le cas aujourd’hui. Or cela nécessite de s’affranchir de contraintes spatiales et/ou logistiques qui, aujourd’hui, paraissent insurmontables, à moins d’élaborer un plan pluriannuel pour un projet alimentaire local et durable.

Cette vision de long terme manque à notre ville et notre groupe Vivre Versailles souhaite la cultiver en lançant ici les états généraux de la restauration scolaire sur notre territoire, avec une méthode, inspirée de la convention citoyenne pour le climat. Contactez-nous pour y participer.

Texte de Moncef

Liste Vivre Versailles

élu.es Marie Pourchot & Moncef Elacheche

contact@vivreversailles.org

www.vivreversailles.org

Tribune de septembre 2023 – Tri et valorisation des biodéchets à partir du 1er janvier 2024

À partir du 1er janvier 2024, la loi sur le tri et la valorisation des biodéchets entrera en vigueur, marquant une étape importante dans la gestion des déchets et la protection de l’environnement.

Cette nouvelle loi rendra obligatoire le tri sélectif des biodéchets à tous les niveaux de la société et leur transformation en ressources utiles. Les ménages, les entreprises, les restaurants et les institutions publiques devront désormais séparer leurs biodéchets, tels que les restes de cuisine, les déchets alimentaires et les déchets de jardin, des autres types de déchets, dans le but de réduire leur impact environnemental. C’est à la collectivité qu’incombera l’obligation de mettre en place les moyens pour permettre ce tri et cette valorisation.

Au niveau de Versailles Grand Parc, notre communauté d’agglomérations qui regroupe 18 communes (270 000 habitants) et qui a la compétence de la gestion des déchets, la collecte et le traitement des déchets ont été budgétisés à 36M de dépenses pour 2023. Soit la part la plus importante dans le budget de fonctionnement (54%). Il y a donc un enjeu budgétaire fort d’autant que beaucoup reste à faire, notamment en ce qui concerne les déchets alimentaires et restes de cuisine.

Outre l’aspect budgétaire, la quantité des déchets produits interroge sur nos modes de vie puisqu’ils sont en partie le produit de nos gaspillages alimentaires. De plus, la manière dont ils sont gérés aujourd’hui revient à transporter de l’eau sur de grandes distances, les biodéchets étant essentiellement constitués d’eau, avant d’être mis en décharge ou incinérés, ce qui génère de la pollution. Leur tassement par exemple en décharge créé des conditions favorables à leur fermentation libérant ainsi du méthane dans l’atmosphère.

Parmi les moyens de réduire ces dommages, il y a justement la méthanisation qui consiste à récupérer le méthane ainsi produit ou, le compostage qui est le processus naturel de décomposition des déchets organiques en un amendement organique, le compost, riche en nutriments pour nos sols. Il peut être pratiqué individuellement, à l’échelle d’un collectif (en jardin partagé, en pied d’immeuble, en quartier ou en établissement) ou à une échelle industrielle. L’association de l’ensemble de ces modes de pratiques, qui va de concert avec une politique ambitieuse de lutte contre le gaspillage alimentaire et une meilleure gestion de nos espaces verts, est notre meilleure arme pour contribuer à réduire nos déchets, à mieux les gérer et, à remettre de la vie dans nos sols qui ont en tant besoin.

La loi donne une obligation de moyen et non de résultat. C’est donc à nous, habitants et élus, de nous saisir pleinement de ces enjeux pour contribuer à la préservation de nos ressources.

Texte de Moncef
Liste Vivre Versailles
élu.es Marie Pourchot & Moncef Elacheche
contact@vivreversailles.org
www.vivreversailles.org

Vous avez dit transition ?

En écoutant les présentations des rapports sur le développement durable par les équipes du maire, pour Versailles lors du dernier conseil municipal et, celui pour l’intercommunalité lors du conseil communautaire qui s’est tenu une semaine plus tard, je me dis que la transition écologique qu’on nous annonce tant n’aura pas lieu.

Peut-être que nous ne comprenons pas ce mot de la même manière. Ce que je constate en tout cas, c’est moins un phénomène de transition que d’accumulation.

Prenons l’exemple de la mobilité. Pour convaincre les usagers à basculer vers la mobilité douce, des subventions ont été accordées. Or parmi les bénéficiaires, combien se sont débarrassés de leur(s) voiture(s) contre un vélo ? Ce que j’observe en tout cas, c’est la constance avec laquelle l’espace public et les places de stationnement continuent à être saturés par l’automobile.

Nous sommes en train d’ajouter des vélos électriques à la voiture. Alors que rien qu’à Versailles, des milliers de vélos dorment déjà dans des caves et les locaux à vélos, et ils ne demandent qu’à reprendre vie.

Par ailleurs, en matière de développement durable, s’il y a un sujet qui est souvent occulté, et les rapports mentionnés au début ne dérogent pas à cette règle, c’est bien celui de la sobriété numérique.

Pourtant les usages et la pollution qui y sont associés sont en forte croissance. La pollution numérique représenterait jusqu’à 2,5% des émissions de CO2 totale selon l‘ADEME, soit l’équivalent du trafic aérien au-dessus du sol français. Cette part pourrait doubler d’ici 2035. Sans parler du phénomène de dépendance créé par les smartphones chez les jeunes et les moins jeunes.

Face à cet enjeu du numérique, j’espère que l’équipe municipale présentera dans ses futurs rapports sa stratégie visant à réduire l’empreinte environnementale liée au numérique et à prévoir les mesures nécessaires pour les atteindre.

Cela permettrait notamment de mettre de la conscience dans la mise en service d’outils et services d’information dont le développement n’est pas toujours justifié car ils viendraient là aussi s’ajouter à une information qui est déjà disponible sous une autre forme (papier par exemple).

Dans une société d’excès, il me paraît sain de ne pas contribuer à alimenter la croissance matérielle, par de l’argent public de surcroît. Bien au contraire, face à la surconsommation et au gaspillage, la véritable transition, celle qui nous permettra de préserver nos ressources, passera immanquablement par la sobriété.

Texte de Moncef

Liste Vivre Versailles

élu.es Marie Pourchot & Moncef Elacheche

contact@vivreversailles.org www.vivreversailles.or

Le temps libéré

Nous avons souhaité, pour cette tribune, laisser la parole à une citoyenne versaillaise, Gaëlle, sympathisante de notre groupe, qui nous a transmis un texte vrai et touchant. Merci à elle !

En Transition.

Transition entre deux quoi ?

Entre deux mondes ?

Un ancien et un nouveau ?

D’une rive à l’autre ?

De l’intérieur vers l’extérieur ?

Une transition intérieure ?!

Oui, telle une métamorphose,

repliée sur elle-même, comme confinée,

Qui s’interroge sur l’essentiel,

quand elle a vu que tout ce qui n’était pas essentiel (superflu ?) s’était arrêté !

Qu’elle a elle-même économisé 2h de trajet par jour,

8h de déplacements par semaine,

4 jours de temps de travail libérés par mois ! !

48 jours de temps retrouvé à l’année !!!

Ce temps libéré à être tout simplement là,

pleinement présente et disponible auprès des êtres qui lui sont chers,

du temps qui s’est libéré pour préserver son rythme, son énergie, sa santé,

et par propagation sa relation aux autres, et au vivant qui l’entoure,

Du temps libéré pour être enfin disponible, détendue, prête,

Du temps libéré pour prendre soin,

Du temps libéré pour élargir sa conscience,

Du temps libéré pour ne plus le gaspiller,

Du temps libéré pour servir plus grand qu’elle,

Du temps libéré pour nous rassembler, se rassembler,

Du temps libéré pour transitionner, se transformer,

Du temps libéré pour faire émerger une conscience locale écologique, à l’échelle individuelle et collective.

Du temps libéré pour vivre Versailles respirable, désirable, résiliente et vivante !

Gaëlle, sympathisante et contributrice de la liste Vivre Versailles – écologie citoyenne

Groupe Vivre Versailles-écologie citoyenne – élu.es Marie Pourchot & Moncef Elacheche contact@vivreversailles.org – www.vivreversailles.org Marie.pourchot@versailles.fr, moncef.elacheche@versailles.fr

Tribune de janvier 2023 – L’augmentation des coûts de l’énergie, une tendance de long-terme

L’année 2022 aura été marquée par une crise énergétique réinterrogeant nos modes de déplacement et de chauffage. Les termes de sobriété et d’efficacité énergétique, défendus depuis longtemps par les élus prenant au sérieux le dérèglement climatique, sont enfin apparus sur le devant de la scène.

Avec la perspective d’un retour progressif à la situation énergétique d’avant la guerre en Ukraine, on pourrait être tenté de refermer cette parenthèse de sobriété pour revenir aux anciennes pratiques.

Pourtant, à moyen-terme, le coût de l’énergie est amené à augmenter. La diminution de stocks d’énergie fossile, le coût très élevé de la maintenance de notre parc de réacteurs nucléaires vieillissant, les investissements nécessaires au développement des énergies renouvelables, tout cela rend notre coût actuel de l’énergie artificiellement bas par rapport à son coût réel.

Il est primordial d’entrer de manière permanente dans une démarche d’efficacité et de sobriété, en utilisant les transports en commun, la marche à pied ou le vélo, dès que possible. En ville, en particulier à Versailles, tout cela est possible et préserve notre santé en limitant l’émission de polluants des véhicules, et en permettant une activité physique régulière d’autant plus nécessaire face à la sédentarité de plus en plus présente dans nos modes de vie. Lorsqu’on doit utiliser sa voiture, une conduite souple permet d’économiser du carburant, en changeant de vitesse en fonction de son allure pour éviter les sur-régimes, en conduisant sur l’autoroute à 110 km/h au lieu de 130 km/h (ce qui représente une économie de carburant de 25 %).

Les aides financières du gouvernement pour limiter l’impact de la hausse des prix des carburants et de l’énergie (bouclier tarifaire) sont bienvenues pour aider les particuliers, en particulier les plus modestes, à absorber la hausse du coût de l’énergie. Cependant, la hausse du coût de l’énergie, en-dehors de la crise ukrainienne, risque d’être une dynamique de long-terme pour laquelle le gouvernement ne pourra pas toujours amortir l’impact.

Il revient donc à chacun de nous, dans la limite de nos moyens, de s’interroger lors de chaque consommation d’énergie, sur la possibilité de réduire l’intensité de la consommation, et de se renseigner sur les possibilités existantes : passage au vélo, voire au vélo à assistance électrique, réduction de la température de consigne dans le logement, compléter avec d’autres sources de chaleur (pulls chauds, bouillottes), et étudier la possibilité d’améliorer le confort thermique du logement par certains travaux.

De nombreuses aides financières existent pour cela, et peuvent aider les particuliers à amorcer le changement (passage au vélo électrique, rénovation énergétique des logements…).

Groupe Vivre Versailles-écologie citoyenne – élu.es Marie Pourchot & Moncef Elacheche

contact@vivreversailles.org – www.vivreversailles.org

Tribune 1er décembre 2022 – Mes petits pas … 

Je ne suis pas devenue écolo en me réveillant un matin. J’ai été sensibilisée, petite, à éteindre les lumières (c’est pas le château de Versailles! me disait mon grand père), à ne pas gâcher la nourriture, souvenirs de parents nés au sortir de la guerre. A l’adolescence, j’ai lu dans « Que choisir » une liste rouge de colorants, E102, E122, etc dont notre nourriture regorgeait. Je tançais mes parents que cela amusait bien !

En 1999, enceinte, j’ai été choquée par la crise de  «  la vache folle », et là j’ai commencé à consommer moins de viande. Arrivée à Versailles en 2004, j’ai tout de suite aménagé un compost.

Vers 2006, un commerçant bio s’est installé au marché de Porchefontaine et j’ai commencé à lui acheter quelques légumes. Comme c’était plus cher, j’ai arrêté les céréales du petit déjeuner. Retour au pain ! L’arrêt du Nutella m’a pris d’un coup après un reportage à la télévision. Du coup, j’ai pu passer aux fruits bios et de saison dont le prix était compensé par ce que je n’achetais plus. J’ai refait avec les enfants des gâteaux, des cakes.

En 2015, j’ai participé à la création du Système d’Echange Local (SEL) de Versailles où j’ai appris à fabriquer mes produits ménagers et cosmétiques, moins chers, meilleurs pour la santé et la planète. En 2016, nous avons organisé la première gratiferia, un vide grenier gratuit, nous en faisons maintenant 3 par an.

En 2019, je me suis dirigée vers un fournisseur d’électricité « verte ». J’ai aménagé un coin du jardin pour des poules qui me donnent des œufs et finissent nos restes. Et du coup j’ai stoppé la viande. 

En 2020, avec le confinement, j’ai pris conscience de notre dépendance alimentaire. J’ai acheté des pieds de fraises, des tomates, des herbes aromatiques. C’est symbolique mais réjouissant. Pendant le confinement, j’ai prêté ma voiture à un ami jardinier qui en avait besoin pour aller travailler et il m’a « payée » en légumes frais.

En 2021, après un atelier de permaculture à Versailles et j’ai agrandi mon petit potager qui me donne des courgettes, des pommes de terre, des fraises, des haricots. Je me suis mise à circuler à vélo dans Versailles, une vraie joie. J’ai pris une part dans 2 coopératives, pour placer une petite somme d’argent dans des initiatives écologiques et sociales responsables.

J’ai décidé depuis six mois de ne plus cacher mes cheveux blancs sous une teinture chimique, un grand soulagement, même si au début ça a été le plus dur de mes petits pas !

Ma grande joie, c’est de voir que mes grands enfants, qui me critiquaient quand ils étaient adolescents, non seulement se sont engagés sur le chemin d’une certaine décroissance gaie et d’une consommation responsable, mais m’ont doublée et me donnent à leur tour plein d’idées.

Voilà, je ne suis pas un exemple. C’est juste un chemin, non terminé.

Texte de Sophie, habitante de Porchefontaine
Liste Vivre Versailles – élu.es Marie Pourchot & Moncef Elacheche

contact@vivreversailles.org
www.vivreversailles.org

Tribune du 1er novembre 2022 – Appel du 18 juin 2022 – un texte qui commence à circuler …

« Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des gouvernements ont cessé le combat. Ces gouvernements refusant le principe des ressources finies de notre planète, se sont mis en rapport avec l’économie pour augmenter l’exploitation du vivant jusqu’à la fin.

Certes, nous avons été, nous sommes submergés par les forces économiques, consommatrices et dominatrices de l’ennemi.

Infiniment plus que leur nombre, ce sont les pubs, les médias, les lobbyings qui nous font reculer. Ce sont les pubs, les médias, les lobbyings qui ont séduit nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui.

Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !
Croyez-nous, nous qui vous parlons en connaissance de cause et vous disons que rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.

Car la France n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l’Empire du vivant qui continue la lutte. Elle peut, comme chaque pays, utiliser sans limites l’immense énergie de la biodiversité.

Cette guerre n’est pas limitée au territoire de notre malheureux pays. Cette guerre n’est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale.

Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances n’empêchent pas qu’il y a, dans l’univers, tous les moyens pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd’hui par la force économique, nous pourrons vaincre dans l’avenir par une force du vivant supérieure. Le destin du monde est là.

Nous, Thierry Chabrol, Renaud Anzieu et Marie Pourchot , actuellement chez nous, nous invitons  les marketeux, les influenceurs et vendeurs qui se trouvent en territoire de doute ou qui viendraient à s’y trouver,  à redéployer leurs talents vers un enchantement des moments, nous invitons les ingénieurs et ouvriers spécialisés qui se trouvent en territoire de doute ou qui viendraient à s’y trouver, à imaginer des réparations sobres, et à se mettre en rapport avec nous.
Quoi qu’il arrive, la Flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas.

Demain, comme aujourd’hui, nous parlerons depuis notre coeur. »

Liste « Vivre Versailles écologie citoyenne » élu-es Renaud Anzieu & Marie Pourchot
contact@vivreversailles.orgwww.vivreversailles.org

Tribune du 1er octobre 2022 – Lettre de Renaud Anzieu concernant son départ du Conseil Municipal

Bonjour,

Le 1er septembre 2022 j’ai donné ma démission du Conseil Municipal et donc Intercommunal. Plusieurs raisons se renforcent les unes les autres. Une seule raison n’aurait pas été suffisante. C’est la conjonction de ces raisons. 

J’aime l’idée de faire tourner les rôles. C’est un principe que j’ai découvert dans les partis écolo où, parfois, un élu démissionne pour donner l’occasion à d’autres de découvrir. Je n’habite plus à Versailles, mais dans une commune limitrophe. La loi m’autorise à me maintenir malgré tout ! Absurde, en tout cas pour moi.

Initier cette liste municipale a été plein d’occasions de découvertes. J’ai beaucoup appris pendant la campagne et la 1ère année comme élu. Ce n’est plus le cas, en tout cas pour moi, aujourd’hui. J’estime que si je suis dans une organisation dans laquelle soit je ne peux pas contribuer, soit de laquelle je n’apprends rien, il est important de la quitter, ca s’appelle la « loi des deux pieds » : si tu n’es pas entrain d’apprendre ni en train de contribuer, passe à autre chose.

J’ai rencontré en tête à tête une petite vingtaine d’élu.es municipaux. J’ai constaté que nos conceptions du bien commun, du prendre soin du vivant, de la concertation, de la coopération, de la démocratie, de l’écologie, étaient très différentes. J’ai été vraiment surpris par la verticalité des décisions prises et sur des choix dramatiques pour l’avenir de nos enfants. 

J’ai eu du plaisir et de la curiosité pour chaque rencontre individuelle que j’ai pu faire. Et même si ma croyance est que les stratégies poursuivies par la presque totalité des élus municipaux sont pour moi dramatiques pour nos concitoyens et nos enfants, dans le sens où elles tuent le vivant, il n’empêche que j’ai perçu une volonté de recherche d’une forme d’intérêt commun.

Et enfin je me dis aussi qu’une autre personne que moi apportera une autre énergie, un autre style, d’autres relations et certainement d’autres résultats. Et Moncef est plein de ressources, de savoir-faire et de savoir-être en ce sens.

La suite pour moi ? Je reste présent et actif pour soutenir notre mouvement, écrire à l’occasion un article, soutenir les membres des conseils de quartier. Et enfin je vise à animer un projet de formation pour le plus grand nombre aux méthodes dites d’éducation populaire. Cela consiste à donner au plus grand nombre la confiance de s’intéresser au sujet politique, pour que chacun prenne pleinement sa place et ose s’exprimer et s’impliquer … bref tout comme avant cette élection … en plus grand 😉

Au plaisir de vous recroiser.
Bien à toutes et tous et merci de vos multiples soutiens dans cette aventure

Texte de Renaud Anzieu
Liste Vivre Versailles – élu.es Marie Pourchot & Moncef Elacheche
contact@vivreversailles.org www.vivreversailles.org

Tribune 1er sept 2022 – Pour une protection plus ambitieuse des espaces naturels ; notre victoire au conseil municipal du 23 juin

Le rôle-clé des espaces naturels pour réguler la ressource en eau et limiter les inondations

Les zones naturelles, et en particulier les zones humides, jouent un grand rôle dans notre vie quotidienne et notre santé, sans même qu’on s’en rende compte. A travers leur rôle de régulation de la ressource en eau, d’épuration, et de prévention des crues, les zones humides permettent de garantir notre approvisionnement en eau potable de qualité, à participer au traitement des polluants, et à éviter les inondations.

L’urbanisation et la bétonnisation imperméabilisent les sols, compliquant la pénétration de l’eau dans le sol. En cas de fortes pluies, l’eau ruisselle, dévale les routes en bitume, créant des inondations.

Le dispositif ERC (éviter, réduire, compenser), un outil pour limiter l’artificialisation / bétonisation des sols

Pour limiter l’impact de l’urbanisation, le dispositif ERC (éviter, réduire, compenser) existe. Son objectif est d’éviter l’artificialisation lorsqu’elle peut l’être, à la réduire en limitant la taille du projet si l’évitement n’est pas possible et enfin, à « compenser » si aucune des deux solutions précédentes proposées n’est possible. La compensation consiste à acheter des terres naturelles et à garantir leur préservation à l’état naturel pendant un certain nombre d’années.

Soumettre un grand projet immobilier à une obligation de compensation en terres naturelles plus élevée : notre victoire au conseil municipal

Lors du conseil municipal du 23 juin 2022, une délibération concernant la révision du schéma d’aménagement et de gestion des eaux de la Bièvre (SAGE) a été soumise au vote. Cette délibération prévoyait dans un premier temps d’augmenter l’obligation de compensation des zones humides de 150 % à 250 % dont 150 % sur le bassin versant de la Bièvre, ce que nous approuvons complètement. Cependant, dans la délibération soumise au vote, il était demandé que l’approbation de la révision du SAGE soit exécutoire ultérieurement au dépôt du dossier d’autorisation environnementale unique du projet immobilier de la ZAC de Satory.

Notre intervention au conseil municipal, initiée par Marie, demandant que ce projet immobilier soit soumis sans exception, à la nouvelle version du schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE), a été entendue. La délibération votée a donc permis l’approbation pure et simple du SAGE, à notre grande satisfaction.

Liste Vivre Versailles – écologie citoyenne – élu.es Renaud Anzieu & Marie Pourchot

contact@vivreversailles.org – www.vivreversailles.org