Tribune 1er oct 2021 – Trop de salades

Trop de salades 

“Comment ça va sur la terre ? ça va ça va ça va bien.
Les petits chiens sont-ils prospères ? Oh oui merci bien ! Et les nuages ? ça flotte. Et les volcans ? ça mijote. Et les fleuves? ça s’écoule. Et le temps ? ça se déroule. Et votre âme ? Elle est malade. Le printemps était trop vert, elle a mangé trop de salades“ Jean Tardieu

Trop de salades ? De la salade comme des mensonges ? ou du déni ?! Oui, trop d’écart entre la réalité d’une planète qui étouffe et l’aveuglement, le déni ou le mensonge dans la sur-production. Pourquoi continuer à produire nos déchets alors qu’ils occupent déjà le 7ème continent de notre planète ? Si j’arrêtais d’acheter ce plastique je n’en aurais plus dans ma poubelle, il n’y en aurait plus à transporter jusqu’aux déchetteries et je n’en retrouverais plus sur la terre que j’emprunte à mes enfants.

Pourquoi continuer à nous déplacer en avion quand je vois et mesure les tonnes de CO² produites et que notre planète mettra des centaines d’années à éliminer de l’atmosphère. Si je voyageais autour de chez moi, je découvrirais des trésors de lieux et de voisinages non encore rencontrés ni visités ?
Pourquoi continuer à consommer des fongicides, bactéricides, insecticides, biocides ?! Il existe des méthodes de cultures paysannes qui prennent soin d’eux, des cultures et des consommateurs.
Pourquoi cultiver l’écart entre les pauvres et les riches en cautionnant la course au profit, en renforçant le rapport à l’argent alors que nous n’avons besoin que de l’essentiel : s’alimenter, boire, se vêtir, être au chaud pour dormir.
Nous pourrions faire pousser des arbres et des plantes comestibles en libre-service dans nos villes à la place des ornementations, du joli et du factice. Organiser des cueillettes solidaires en ville pour s’entraider et partager nos récoltes, monter des disco-salades avec tout le gaspillage alimentaire plutôt que de nous échapper les week-ends loin de nos villes, loin de nos voisins, loin de nos quotidiens …
Alors qu’avec toutes nos caves, placards et tiroirs pleins, nous pourrions nous entraider à proximité pour se prêter nos outils, nos robots, nos vaisselles, notre électro, high-tech, compétences, présences, écoutes ?
En fait l’abondance est là, entre nous, entre voisins, entre nos mains, il n’y a qu’à oser s’offrir des espaces, du temps et de l’énergie à faire ensemble, à s’ouvrir les bras, se connaitre, se reconnaitre, se renforcer, pour développer une nouvelle forme d’entraide citoyenne.

Et si on osait un nouveau monde qui nous ferait du bien?!

Rdvs
Le 9 octobre regardons les étoiles dans des télescopes pour le Jour de la Nuit à la Place d’Armes, à partir de 19h jusqu’à minuit.
Le 14 octobre testons une journée sans voiture à Versailles.

Liste Vivre Versailles – élu.es Renaud Anzieu & Marie Pourchot
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Intervention au Conseil Municipal de Versailles du 17 juin 2021

J’ai déjà échangé avec une dizaine de conseillers municipaux, ici présents et merci de leur curiosité. Après cette 1ère année où j’ai été plutôt observateur, je souhaite vous partager pourquoi mes votes sont rarement POUR les propositions de la majorité municipale.
La 1ère raison est sur la forme. Je suis surpris d’entendre parler de commission ou de conseil municipal, alors que selon mon expérience, à ce jour, ce sont des espaces d’enregistrement de décisions prises ailleurs, avant.
La seconde raison est sur le fond. J’ai la croyance, avec quelques centaines d’autres versaillais.es que les décisions proposées participent activement à la destruction du vivant.

  • Des végétaux, constitués en majorité d’eau sont transportés en camion pour être brulés
  • Notre consommation de viande brule les forêts tropicales.
  • Les constructions & nouveaux quartiers à Versailles grignotent toujours plus les espaces perméables et la biodiversité.

Pour moi, la question est : combien de temps, encore, allons nous pouvoir vivre à ce rythme dans une société uniquement fondée sur la croissance du PIB, sur une planète dont les ressources sont finies ?

Si nous avions 50 ou 100 ans, comme vous, je pourrai me dire qu’à force de quelques mesures : zérophyto, pistes cyclables, quelques plats végétariens, quelques bus électriques, nous aurions le temps de changer.

Ce qui m’interpelle : c’est quand j’entends la totalité de la communauté scientifique qui annonce un réchauffement climatique de 2, ou 3 ou 5 degrés ou plus aux conséquences inimaginables. Je crois que moi et mes enfants seront impactés.

Aujourd’hui le constat de ce qui va se passer est annoncé, et, les solutions existent. Et donc qu’est ce qui nous empêchent d’agir ? Les habitudes. J’ai été élevé, peut être comme vous, dans le mythe d’une croissance matérielle illimitée. J’ai été élevé, peut être comme vous, dans la croyance que ‘accumulation des biens matériels était une source de bonheur. Et je perçois que changer d’habitudes et de croyances est ce qui est le plus compliqué. Tous les matins je m’interroge sur ce que je peux faire de plus utile pour contribuer à la vie. Et ce soir je me suis dit que vous tenir ces propos pourraient, peut-être, un peu, y contribuer. Merci de votre écoute et à votre disposition, en privé, si ce sujet vous intéresse.
Renaud Anzieu

Tribune 1er juin 2021 – Emotion ou vérité ?

Emotion ou vérité ?

« une nouvelle vérité scientifique ne triomphe pas parce qu’elle convainc ses adversaires et leur fait voir clair, mais parce que ses adversaires meurent et qu’une nouvelle génération grandit , à laquelle les idées nouvelles sont devenues familières ».
Max Planck (physicien)

Ecologie ?

« Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est un organisme intergouvernemental ouvert à tous les pays membres de l’Organisation des Nations unies (ONU). Il regroupe actuellement 195 États. « 

« Les collaborateurs scientifiques du groupe d’étude y exposent de nouveau les conséquences du réchauffement déjà en cours, et particulièrement la menace de dépassement au-delà de 1,5 °C de réchauffement par rapport aux niveaux pré-industriels. Des vagues de chaleur répétées, une extinction de nombreuses espèces, voire la déstabilisation des calottes polaires entraînant une montée des océans y sont présentées sur le long terme ».

Extraits de wikipedia

Et vous vous en pensez quoi ?

Ecologie intégrale ?

“L’écologie intégrale implique d’unir tous les aspects de l’écologie : écologie humaine, sociale, politique, écologie scientifique, technique, économique, écologie agricole, énergétique, productive, écologie environnementale, naturelle, sauvage. Tout se tient. Voilà le maître mot de l’écologie. Utiliser le terme d’écologie intégrale est une manière redondante de rappeler que l’écologie est en tant que telle intégrale, intégrante, intégrée, intégratrice. C’est rappeler la force d’un mot galvaudé.”

Van Gaver, 2019.

Connaissez-vous des institutions qui feraient un usage galvaudé du mot écologie ? Ici ? Ailleurs ?

Au plaisir de nous rencontrer.

Nos permanences les jeudis ou samedi matin sur rdv.
Belle journée.
Renaud Anzieu – Marie Pourchot.
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Courriers aux élus – 7 propositions d’informations sur des thèmes écologiques

7 propositions d’informations sur des thèmes écologiques

Chères et chers collègues,

Depuis un an, nous avons identifié, pour des élues et élus, des outils et ressources (formations, guides, actions concrètes, etc.) utiles, selon nous, pour la mise en oeuvre d’actions liées à l’écologie et à la démocratie, au sein de notre ville de Versailles. Et, parce que nous sommes convaincus que ces sujets peuvent tous nous concerner, dans nos différents rôles, nous avons plaisir à vous les partager :

A votre disposition pour échanger sur ces sujets et soutenir toute initiative en ce sens.

Cordialement,

Marie Pourchot et Renaud Anzieu
Vivre Versailles – écologie citoyenne

Tribune libre 1er mai 2021 – Eco-gestes

Eco-gestes

– Mais qu’est-ce que c’est ?
– Des gestes qui prennent soin.
– Comme « faire attention à » ?
– Oui, par quoi veux-tu commencer ?
– Si je prenais soin de ma santé je pourrais faire comment ?
– Moi j’ai commencé par arrêter de manger des pesticides, insecticides, bactéricides, fongicides, écocides, t’en penses quoi ?
– Tu mangeais tout cela avant ? t’es malade ?!
– D’autant plus malade que je partageais avec mes enfants, ma famille ! Et que je me suis sentie esclave de cette industrie pendant des décennies, sans avoir conscience que je pouvais choisir autre chose !
– Mais comment as-tu fait ?
– J’ai découvert des consommateurs qui s’organisent pour acheter auprès de paysans pour maintenir l’agriculture paysanne. J’ai découvert des magasins et coopératives engagées dans le bio, le local, le prix qui rémunère au juste prix et le vrac. Tout cela m’a réconcilié avec ce que j’avais envie de vivre, manger sainement (sans perturbateurs endocriniens), contribuer au juste endroit (relation éthique avec le producteur), limiter mon impact carbone (le choix local) et enfin limiter mes déchets (merci au vrac et stop au sur-emballage et plastique nocifs), tout cela me permet de suivre les saisons, des plantations jusqu’à mon assiette, de mitonner des plats en famille autour de nouvelles saveurs, crues, cuites, une abondances de possibles, et la fierté de contribuer à une économie circulaire et saine pour la planète et tout le vivant.
– Mais à quel prix ?!
– Est-ce que ma santé a un prix ? Est-ce que la saveur a un prix ? En effet, la culture maraîchère bio implique davantage de travail manuel, à l’opposé de la mécanisation et de l’agriculture pétro-chimique ! Et cette valeur je suis prête à la payer pour manger sainement en diminuant la consommation de viande (la même surface nourrit 1 seul carnivore ou 20 végétariens) je choisis cette voie au service de la vie. Et l’impact sur le porte monnaie est direct : 4€/kg de légumes bio locaux versus 30€/kg de viande bio ou pas… je fais en plus des économies depuis que je mange bio. T’en penses quoi ?
– les bras m’en tombent…c’est quand même réservé aux plus nantis, bobo, biobio ?
– oui si je continue de consommer quotidiennement de la viande (>20€/kg), du fromage (>15€/kg), d’acheter neuf (> litres d’eau pour confectionner un jean et ne parlons pas des milliers de kilomètres parcourus avant d’arriver sur les étales)…versus mon panier hebdomadaire à 4-5€/kg 😉
– mais le reste, tu dépends bien de l’industrie pour le reste ?!
– Réponse dans une prochaine tribune ou dans les associations alternatives citoyennes et écologiques à Versailles.”

Texte de Gaëlle (tribune ouverte à des habitant.es).

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Belle journée. Renaud Anzieu – Marie Pourchot.
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Tribune libre 1er avril 2021 – Ralentir, respirer, ressentir.

Ralentir, respirer, ressentir.
– C’est bien joli « l’écologie », mais par quoi je commence ?!
– « Aide-toi, le ciel t’aidera »
– Bien voyons, c’est trop facile! Mais j’ai jamais appris à m’aider moi-même ! Comment je m’y prends toute seule ?
– Ralentir, Respirer, Ressentir.
– Hum … je ralentis … je respire … ah oui là je commence à ressentir quelque chose en moi, quelque chose en moi de vivant. Qui me dit qu’il est urgent, de ralentir. Que la planète chauffe et que je peux faire quelque chose à mon échelle. Mais quoi ?
– Reformuler
– Tu veux dire que quand ça chauffe je peux choisir aussi de contribuer à ce que ça chauffe encore plus vite et encore plus ? Je ferais partie du système ? Mais alors je peux aussi choisir d’arrêter de contribuer à ce système, ou en tout cas commencer à réduire mon impact ? Cela me détend de penser à ça ! Quand je vois qu’en trois mois de confinement, j’ai arrêté de parcourir 1500 km en voiture pour aller à mon travail, j’ai multiplié par 5 mon temps de présence avec mes enfants que je les vois s’épanouir, j’ai développé ma créativité avec de nouveaux formats dans le management de l’écoute plutôt que du contrôle, j’ai élargi ma conscience du vivant et de sa beauté qui m’entourent, la pureté du ciel sans avion ni pollution, le silence et la qualité de l’air à Versailles sans voiture, j’identifie que j’ai ma place et ma responsabilité dans ce système. Ralentir – Respirer – Ressentir.
– C’est joyeux à présent de constater que j’ai réduit de 50% ma poubelle en compostant mes épluchures, j’ai donc arrêté de brûler mes déchets mouillés ! Mes besoins de sens et de cohérence s’animent d’un coup. Quand je vois les 150 litres de compost déposés par les habitants voisins du jardin partagé chaque samedi, je salue ce geste, solidaire et si simple ! Hâte de voir se transformer les épluchures en « or brun ». Je suis fière de manger les légumes que j’ai en partie désherbés cet été, chez notre maraîcher. J’apprécie les carottes que je découvre en février dans mon assiette ! J’ignorais le temps à déployer en main d’œuvre pour ma botte de carottes… Aujourd’hui j’en mesure la valeur.
Enfin, c’est devenu une évidence pour moi de cultiver cette relation écologique au local pour diminuer mon impact, au bio pour favoriser ma santé, celle de mes enfants, et enfin à l’éthique dans la recherche de la juste contribution, de l’équi-légitimité de nos relations.
Je suis fière de devenir « éco-responsable » de ma vie, choisissant d’autres façons de faire, individuellement, collectivement et au service de la vie, Vivre Versailles Respirable, Désirable, Juste.
Texte de Gaëlle B. (tribune ouverte à des habitant.es qui souhaitent partager leurs aspirations écologiques, citoyennes et humanistes).
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Nos permanences toutes les semaines à la Mairie, les jeudis ou samedi matin sur rdv.
Belle journée
Renaud Anzieu – Marie Pourchot
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Tribune libre 1er février 2021 – La joie de vivre

La joie de vivre

Le Pape était l’auteur du texte-citation de notre précédente tribune.

Le saviez-vous ? 

A Versailles et dans les communes limitrophes, des habitant.es ont initié depuis quelques années, diverses actions : un défi pour réduire leurs déchets avec des ateliers pratiques, des composts de quartiers auto-organisés, des formats de réunions nouveaux où il est possible de traiter des dizaines de sujets en une heure, des ateliers pour s’entraider dans la réparation de vélos ou d’appareils électroménagers, des boutiques pour acheter à petit prix des objets donnés, des jardins potagers partagés ouverts au public pour apprendre l’agro-écologie ou la permaculture, des groupes pour s’entraîner à s’exprimer avec bienveillance et authenticité, un supermarché coopératif autogéré, des organisations où je peux être élu sans avoir été candidat, une carte des (res)-sources naturelles d’eau, des rencontres de plusieurs dizaines de personnes en intelligence collective sans programme.


Saviez-vous ?

Qu’en dehors de toute institution et avec joie, des habitant.es s’organisent pour augmenter notre résilience alimentaire, agissent pour améliorer la biodiversité des espèces vivantes diurnes, aquatiques et nocturne, s’échangent des biens et des services avec la monnaie «soleil», choisissent de se passer d’avion ou voiture pour découvrir la nature autour de Versailles, achètent des produits avec une monnaie locale convertible en euro, s’alimentent directement en produits de saisons exclusivement auprès de producteurs qui produisent en bio et localement autour de Versailles, et, qui reçoivent en retour une rémunération éthique ?

Des centaines de versaillaises et versaillais proposent ainsi chaque mois une centaine d’activités, gratuites le plus souvent. Ces personnes sont reliées à ce qui est vivant et joyeux en elle. Ce qui donne de l’Elan et du Temps et de l’Energie (ETE).

C’est cette même joie qui a inspiré notre liste il y a un an. De nombreux autres nouveaux projets émergent. De plus en plus d’habitant.es  cherchent du sens dans leurs activités professionnelles et associatives jusqu’à envisager des ruptures complètes, bonificatrices, salutaires, créatives et joyeuses.

La trame de toutes ces actions, c’est la joie de contribuer à ce qui est vivant en nous et pour nos proches, pour les enfants et les parents que nous aimons et à qui nous portons toute notre attention en conscience.

Joie
La joie de contribuer à ce qui est vivant sur la terre car j’ai la conscience que je fais partie du vivant et que je ne peux pas vivre sans ce qui est vivant et donc j’en prends soin.

 

Diagnostic en marchant
Baladons-nous chaque mois – rdv dans l’agenda sur notre site.

Nos permanences toutes les semaines à la Mairie  

Les jeudis sur rdv, ou le samedi 13 février de  à 9h à 10h..

Belle journée

Renaud Anzieu – Marie Pourchot

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Tribune libre 1er déc 2020 – Un écologiste ? célèbre

UN ÉCOLOGISTE ? CÉLÈBRE

Début de la citation :
“Nous avons grandi en pensant que nous étions ses propriétaires [de la terre] et ses dominateurs, autorisés à l’exploiter. La violence […] se manifeste aussi à travers les symptômes de maladie que nous observons dans le sol, dans l’eau, dans l’air et dans les êtres vivants. […]

Le défi urgent de sauvegarder notre maison commune inclut la préoccupation d’unir toute la famille humaine dans la recherche d’un développement durable et intégral, car nous savons que les choses peuvent changer. [… ] Les jeunes nous réclament un changement. Ils se demandent comment il est possible de prétendre construire un avenir meilleur sans penser à la crise de l’environnement et aux souffrances des exclus. [… ]

Le mouvement écologique mondial a déjà parcouru un long chemin, digne d’appréciation, et il a généré de nombreuses associations citoyennes qui ont aidé à la prise de conscience. Malheureusement, beaucoup d’efforts pour chercher des solutions concrètes à la crise environnementale échouent souvent, non seulement à cause de l’opposition des puissants, mais aussi par manque d’intérêt de la part des autres. Les attitudes qui obstruent les chemins de solutions vont de la négation du problème jusqu’à l’indifférence, la résignation facile, ou la confiance aveugle dans les solutions techniques. [… ]

L’exposition aux polluants atmosphériques produit une large gamme d’effets sur la santé, en particulier des plus pauvres, en provoquant des millions de morts prématurées. [… ]

À cela, s’ajoute la pollution qui affecte tout le monde, due aux moyens de transport, aux fumées de l’industrie, aux dépôts de substances qui contribuent à l’acidification du sol et de l’eau, aux fertilisants, insecticides, fongicides, désherbants et agro-chimiques toxiques en général.

Des centaines de millions de tonnes de déchets sont produites chaque année, dont beaucoup ne sont pas biodégradables : des déchets domestiques et commerciaux, des déchets de démolition, des déchets cliniques, électroniques et industriels, des déchets hautement toxiques et radioactifs. [… ]

Nous n’avons jamais autant maltraité ni fait de mal à notre maison commune qu’en ces deux derniers siècles.”
Fin de la citation

L’auteur de ce texte est-il un écologiste radical ? Vous aurez peut être deviné son auteur. Son nom pourrait surprendre. Ou pas. Nous vous le partagerons le mois prochain. Vous pouvez aussi le découvrir sur notre site.

Diagnostic en marchant en réel et sinon en en virtuel.
Baladons-nous en présence et sinon en visio. Chaque mois, le 4ème dimanche, 18h, durant un “Diagnostic en Marchant”.  Prochain : Montreuil – rdv dans l’agenda sur notre site.

Belle journée
Renaud Anzieu – Marie Pourchot
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L’auteur de la citation est le pape François et ce sont des extraits de l’encyclique « Laudato si ». mai 2015.

Tribune libre du 1er oct 2020 – Ecologie ? Des votes surprenant ?

Ecologie ? Des votes surprenant ?

Les mots peuvent nous aider à nous comprendre. Ils ne sont pas toujours suffisant. Il y a l’intention. Ainsi, parfois, des personnes utilisent le mot « écologie » pour dire qu’ils prennent soin de la nature ou des autres espèces vivantes ou de l’harmonie relationnelle. Je me réjouis de constater cette intention. Ainsi l’écologie était dans tous les programmes des municipales.

Croyance
Et en même temps j’ai la croyance que les scientifiques, via le GIEC, ont identifié les catastrophes à venir avec des éléments vérifiés et chiffrés. J’ai la croyance que leur constat de la destruction du vivant sur la terre, par l’homme, est une réalité. Ainsi, au-delà du mot écologie, ce qui est important, ce sont mes actes au regard de ces catastrophes. Ainsi, je tente, dans ma vie personnelle, professionnelle ou associative, d’agir, à chaque instant. Quel est mon impact si je fais tel ou tel choix ?

Trois planètes ?
Le mode de vie moyen en France fait que nous consommons plus de trois planètes. La vie de nos enfants et petits-enfants sera très compliquée ou invivable ou douloureuse. Il n’y aura plus d’espaces sous des climats vivables, il n’y aura plus de pétrole pour se nourrir, la biodiversité aura chuté dramatiquement, les pandémies se multiplieront. Ou tout cela à la fois. C’est pourquoi je choisis un mode de vie qui permet à moi, à mes enfants et petits-enfants de vivre durablement dans un bien-être relationnel plus que matériel.

Mon constat 
Aujourd’hui, mon constat est que les décisions prises par les élus de la majorité municipale et la majorité des habitants dans leurs actes quotidiens, dans leurs rôles de professionnels, de citoyens et d’habitants, de voisins, de parents, d’enfants n’assurent pas l’avenir d’au moins les trois générations à venir. La majorité des élus municipaux ne savent peut-être pas comment faire autrement. Ils continuent à faire comme d’habitude. Avec les meilleures intentions. Dans un système politique, économique et administratif, qui a effectivement permis une augmentation d’un bien-être matériel, en perpétuel croissance. Jusqu’ici.

Je vote pour la vie
C’est pourquoi la majorité de mes votes sont contre les délibérations proposées.  Je suis triste et atterré de constater ces choix sans conscience des impacts pour le vivant. Voici mes pistes ici et maintenant : vélo, végétarien, bio, vrac, fait maison, réduire ma consommation, 100% énergie durable, compost, télétravail, réduire mon activité professionnelle, rien de neuf, réparer, déchèterie, connaître mes voisins, m’écouter avec toutes mes parts en moi quand je ne suis pas en paix (écologie émotionnelle), apprécier le chemin autant que le résultat.

Baladons-nous
Tous les mois, durant nos Diagnostics en Marchant. Voir l’agenda de notre site.

Belle journée
Renaud Anzieu – Marie Pourchot
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Tribune libre du 1er sept 2020 – Propositions de décisions concrètes en faveur du vivant.

Propositions de décisions concrètes en faveur du vivant.


Voici, selon nous des décisions qui seraient utiles pour nous-mêmes, pour nos enfants, pour nos proches, et pour « le vivant » dont nous faisons partie.
Oui aux travaux pour diminuer les pertes énergétiques des bâtiments.

Oui à des repas 100% végétariens un jour sur deux, et au choix les autres jours.
Oui pour l’agilité et la transversalité administrative en lien avec tous les élus.es, les associations et les habitants.es.

Oui à la sûreté locale préventive et démocratique utilisant l’expertise de l’usager citoyen.
Oui à redonner du sens au travail des agents techniques (par exemple en diminuant les niveaux hiérarchiques).
Oui à la généralisation de la « zone 30 » sur toutes les rues de Versailles pour une ville apaisée.

Oui pour des composts de quartier dans les jardins publics pour éviter de payer le transport et la crémation de matières composées essentiellement d’eau.
Oui à la transparence, à la prévenance, via des budgets citoyens et participatifs.
Oui à la mise en oeuvre systématique des critères « Responsabilité Sociale et Environnementale » dans les achats de la Mairie.

Oui à la fin de l’affichage publicitaire qui favorise les centres commerciaux en dehors de Versailles.

Oui à une communication utile et contradictoire.
Oui aux petits projets utiles et peu coûteux, a contrario des grands projets inutiles : Richaud, Chantiers, Poste Centrale, Satory, Pion.

Oui à pouvoir regarder les étoiles la nuit sans subir un éclairage nocif, coûteux et inutile.
Oui à suivre l’exemple des villes comme Strasbourg, Annecy, Bordeaux, Lyon, Besançon, Poitiers ou Grenoble.

Quand je constate que les décisions prises actuellement ne vont pas dans le sens du vivant, une part de moi est triste. Quand je constate que malgré une pandémie virale, malgré des crises amorcées sur des terres agricoles qui se meurent et ne se renouvellent plus, quand je constate une diminution de la biodiversité, quand je constate les annonces scientifiques du réchauffement climatique, de la fin de la ressource pétrolière dont nous sommes presque totalement dépendants et quand je constate le peu d’actions réelles et concrètes en lien avec le vivant à Versailles, je suis vraiment, vraiment triste. Pour moi, pour mes enfants et pour la vie sur terre.

Mon constat est que les décisions prises à Versailles sont tragiques et dramatiques pour le vivant. Je peux comprendre que ce sont des décisions “habituelles”, celles qui ont « toujours bien fonctionné » jusqu’ici, et qu’il est difficile et compliqué de changer d’habitudes. J’aurai plaisir à partager avec qui le voudra et qui en aura la curiosité sur le fait qu’il est possible de changer d’habitudes.
Je ne prétends pas qu’il soit confortable de changer d’habitudes. Je vis la joie profonde de me relier au vivant.
Au plaisir de se rencontrer.

Renaud Anzieu

Marie Pourchot

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