Tribune libre 1er mai 2021 – Eco-gestes

Eco-gestes

– Mais qu’est-ce que c’est ?
– Des gestes qui prennent soin.
– Comme « faire attention à » ?
– Oui, par quoi veux-tu commencer ?
– Si je prenais soin de ma santé je pourrais faire comment ?
– Moi j’ai commencé par arrêter de manger des pesticides, insecticides, bactéricides, fongicides, écocides, t’en penses quoi ?
– Tu mangeais tout cela avant ? t’es malade ?!
– D’autant plus malade que je partageais avec mes enfants, ma famille ! Et que je me suis sentie esclave de cette industrie pendant des décennies, sans avoir conscience que je pouvais choisir autre chose !
– Mais comment as-tu fait ?
– J’ai découvert des consommateurs qui s’organisent pour acheter auprès de paysans pour maintenir l’agriculture paysanne. J’ai découvert des magasins et coopératives engagées dans le bio, le local, le prix qui rémunère au juste prix et le vrac. Tout cela m’a réconcilié avec ce que j’avais envie de vivre, manger sainement (sans perturbateurs endocriniens), contribuer au juste endroit (relation éthique avec le producteur), limiter mon impact carbone (le choix local) et enfin limiter mes déchets (merci au vrac et stop au sur-emballage et plastique nocifs), tout cela me permet de suivre les saisons, des plantations jusqu’à mon assiette, de mitonner des plats en famille autour de nouvelles saveurs, crues, cuites, une abondances de possibles, et la fierté de contribuer à une économie circulaire et saine pour la planète et tout le vivant.
– Mais à quel prix ?!
– Est-ce que ma santé a un prix ? Est-ce que la saveur a un prix ? En effet, la culture maraîchère bio implique davantage de travail manuel, à l’opposé de la mécanisation et de l’agriculture pétro-chimique ! Et cette valeur je suis prête à la payer pour manger sainement en diminuant la consommation de viande (la même surface nourrit 1 seul carnivore ou 20 végétariens) je choisis cette voie au service de la vie. Et l’impact sur le porte monnaie est direct : 4€/kg de légumes bio locaux versus 30€/kg de viande bio ou pas… je fais en plus des économies depuis que je mange bio. T’en penses quoi ?
– les bras m’en tombent…c’est quand même réservé aux plus nantis, bobo, biobio ?
– oui si je continue de consommer quotidiennement de la viande (>20€/kg), du fromage (>15€/kg), d’acheter neuf (> litres d’eau pour confectionner un jean et ne parlons pas des milliers de kilomètres parcourus avant d’arriver sur les étales)…versus mon panier hebdomadaire à 4-5€/kg 😉
– mais le reste, tu dépends bien de l’industrie pour le reste ?!
– Réponse dans une prochaine tribune ou dans les associations alternatives citoyennes et écologiques à Versailles.”

Texte de Gaëlle (tribune ouverte à des habitant.es).

Nos diagnostics en marchant : voir notre agenda. Nos permanences les jeudis ou samedi matin sur rdv.
Belle journée. Renaud Anzieu – Marie Pourchot.
contact@vivreversailles.org – www.vivreversailles.org

Tribune libre 1er avril 2021 – Ralentir, respirer, ressentir.

Ralentir, respirer, ressentir.
– C’est bien joli « l’écologie », mais par quoi je commence ?!
– « Aide-toi, le ciel t’aidera »
– Bien voyons, c’est trop facile! Mais j’ai jamais appris à m’aider moi-même ! Comment je m’y prends toute seule ?
– Ralentir, Respirer, Ressentir.
– Hum … je ralentis … je respire … ah oui là je commence à ressentir quelque chose en moi, quelque chose en moi de vivant. Qui me dit qu’il est urgent, de ralentir. Que la planète chauffe et que je peux faire quelque chose à mon échelle. Mais quoi ?
– Reformuler
– Tu veux dire que quand ça chauffe je peux choisir aussi de contribuer à ce que ça chauffe encore plus vite et encore plus ? Je ferais partie du système ? Mais alors je peux aussi choisir d’arrêter de contribuer à ce système, ou en tout cas commencer à réduire mon impact ? Cela me détend de penser à ça ! Quand je vois qu’en trois mois de confinement, j’ai arrêté de parcourir 1500 km en voiture pour aller à mon travail, j’ai multiplié par 5 mon temps de présence avec mes enfants que je les vois s’épanouir, j’ai développé ma créativité avec de nouveaux formats dans le management de l’écoute plutôt que du contrôle, j’ai élargi ma conscience du vivant et de sa beauté qui m’entourent, la pureté du ciel sans avion ni pollution, le silence et la qualité de l’air à Versailles sans voiture, j’identifie que j’ai ma place et ma responsabilité dans ce système. Ralentir – Respirer – Ressentir.
– C’est joyeux à présent de constater que j’ai réduit de 50% ma poubelle en compostant mes épluchures, j’ai donc arrêté de brûler mes déchets mouillés ! Mes besoins de sens et de cohérence s’animent d’un coup. Quand je vois les 150 litres de compost déposés par les habitants voisins du jardin partagé chaque samedi, je salue ce geste, solidaire et si simple ! Hâte de voir se transformer les épluchures en « or brun ». Je suis fière de manger les légumes que j’ai en partie désherbés cet été, chez notre maraîcher. J’apprécie les carottes que je découvre en février dans mon assiette ! J’ignorais le temps à déployer en main d’œuvre pour ma botte de carottes… Aujourd’hui j’en mesure la valeur.
Enfin, c’est devenu une évidence pour moi de cultiver cette relation écologique au local pour diminuer mon impact, au bio pour favoriser ma santé, celle de mes enfants, et enfin à l’éthique dans la recherche de la juste contribution, de l’équi-légitimité de nos relations.
Je suis fière de devenir « éco-responsable » de ma vie, choisissant d’autres façons de faire, individuellement, collectivement et au service de la vie, Vivre Versailles Respirable, Désirable, Juste.
Texte de Gaëlle B. (tribune ouverte à des habitant.es qui souhaitent partager leurs aspirations écologiques, citoyennes et humanistes).
Diagnostic en marchant : Baladons-nous – voir l’agenda de notre site.
Nos permanences toutes les semaines à la Mairie, les jeudis ou samedi matin sur rdv.
Belle journée
Renaud Anzieu – Marie Pourchot
contact@vivreversailles.orgwww.vivreversailles.org

Tribune libre 1er février 2021 – La joie de vivre

La joie de vivre

Le Pape était l’auteur du texte-citation de notre précédente tribune.

Le saviez-vous ? 

A Versailles et dans les communes limitrophes, des habitant.es ont initié depuis quelques années, diverses actions : un défi pour réduire leurs déchets avec des ateliers pratiques, des composts de quartiers auto-organisés, des formats de réunions nouveaux où il est possible de traiter des dizaines de sujets en une heure, des ateliers pour s’entraider dans la réparation de vélos ou d’appareils électroménagers, des boutiques pour acheter à petit prix des objets donnés, des jardins potagers partagés ouverts au public pour apprendre l’agro-écologie ou la permaculture, des groupes pour s’entraîner à s’exprimer avec bienveillance et authenticité, un supermarché coopératif autogéré, des organisations où je peux être élu sans avoir été candidat, une carte des (res)-sources naturelles d’eau, des rencontres de plusieurs dizaines de personnes en intelligence collective sans programme.


Saviez-vous ?

Qu’en dehors de toute institution et avec joie, des habitant.es s’organisent pour augmenter notre résilience alimentaire, agissent pour améliorer la biodiversité des espèces vivantes diurnes, aquatiques et nocturne, s’échangent des biens et des services avec la monnaie «soleil», choisissent de se passer d’avion ou voiture pour découvrir la nature autour de Versailles, achètent des produits avec une monnaie locale convertible en euro, s’alimentent directement en produits de saisons exclusivement auprès de producteurs qui produisent en bio et localement autour de Versailles, et, qui reçoivent en retour une rémunération éthique ?

Des centaines de versaillaises et versaillais proposent ainsi chaque mois une centaine d’activités, gratuites le plus souvent. Ces personnes sont reliées à ce qui est vivant et joyeux en elle. Ce qui donne de l’Elan et du Temps et de l’Energie (ETE).

C’est cette même joie qui a inspiré notre liste il y a un an. De nombreux autres nouveaux projets émergent. De plus en plus d’habitant.es  cherchent du sens dans leurs activités professionnelles et associatives jusqu’à envisager des ruptures complètes, bonificatrices, salutaires, créatives et joyeuses.

La trame de toutes ces actions, c’est la joie de contribuer à ce qui est vivant en nous et pour nos proches, pour les enfants et les parents que nous aimons et à qui nous portons toute notre attention en conscience.

Joie
La joie de contribuer à ce qui est vivant sur la terre car j’ai la conscience que je fais partie du vivant et que je ne peux pas vivre sans ce qui est vivant et donc j’en prends soin.

 

Diagnostic en marchant
Baladons-nous chaque mois – rdv dans l’agenda sur notre site.

Nos permanences toutes les semaines à la Mairie  

Les jeudis sur rdv, ou le samedi 13 février de  à 9h à 10h..

Belle journée

Renaud Anzieu – Marie Pourchot

contact@vivreversailles.orgwww.vivreversailles.org

Tribune libre 1er déc 2020 – Un écologiste ? célèbre

UN ÉCOLOGISTE ? CÉLÈBRE

Début de la citation :
“Nous avons grandi en pensant que nous étions ses propriétaires [de la terre] et ses dominateurs, autorisés à l’exploiter. La violence […] se manifeste aussi à travers les symptômes de maladie que nous observons dans le sol, dans l’eau, dans l’air et dans les êtres vivants. […]

Le défi urgent de sauvegarder notre maison commune inclut la préoccupation d’unir toute la famille humaine dans la recherche d’un développement durable et intégral, car nous savons que les choses peuvent changer. [… ] Les jeunes nous réclament un changement. Ils se demandent comment il est possible de prétendre construire un avenir meilleur sans penser à la crise de l’environnement et aux souffrances des exclus. [… ]

Le mouvement écologique mondial a déjà parcouru un long chemin, digne d’appréciation, et il a généré de nombreuses associations citoyennes qui ont aidé à la prise de conscience. Malheureusement, beaucoup d’efforts pour chercher des solutions concrètes à la crise environnementale échouent souvent, non seulement à cause de l’opposition des puissants, mais aussi par manque d’intérêt de la part des autres. Les attitudes qui obstruent les chemins de solutions vont de la négation du problème jusqu’à l’indifférence, la résignation facile, ou la confiance aveugle dans les solutions techniques. [… ]

L’exposition aux polluants atmosphériques produit une large gamme d’effets sur la santé, en particulier des plus pauvres, en provoquant des millions de morts prématurées. [… ]

À cela, s’ajoute la pollution qui affecte tout le monde, due aux moyens de transport, aux fumées de l’industrie, aux dépôts de substances qui contribuent à l’acidification du sol et de l’eau, aux fertilisants, insecticides, fongicides, désherbants et agro-chimiques toxiques en général.

Des centaines de millions de tonnes de déchets sont produites chaque année, dont beaucoup ne sont pas biodégradables : des déchets domestiques et commerciaux, des déchets de démolition, des déchets cliniques, électroniques et industriels, des déchets hautement toxiques et radioactifs. [… ]

Nous n’avons jamais autant maltraité ni fait de mal à notre maison commune qu’en ces deux derniers siècles.”
Fin de la citation

L’auteur de ce texte est-il un écologiste radical ? Vous aurez peut être deviné son auteur. Son nom pourrait surprendre. Ou pas. Nous vous le partagerons le mois prochain. Vous pouvez aussi le découvrir sur notre site.

Diagnostic en marchant en réel et sinon en en virtuel.
Baladons-nous en présence et sinon en visio. Chaque mois, le 4ème dimanche, 18h, durant un “Diagnostic en Marchant”.  Prochain : Montreuil – rdv dans l’agenda sur notre site.

Belle journée
Renaud Anzieu – Marie Pourchot
contact@vivreversailles.org – www.vivreversailles.org

L’auteur de la citation est le pape François et ce sont des extraits de l’encyclique « Laudato si ». mai 2015.

Tribune libre du 1er nov 2020 – La démocratie représentative ; un héritage à faire évoluer avec notre société

La démocratie représentative ; un héritage à faire évoluer avec notre société

L’école nous l’a enseigné ; la démocratie peut revêtir différentes formes. Parmi elles, figure la démocratie directe à travers laquelle les citoyens s’expriment sans intermédiaires et la démocratie indirecte avec l’élection de représentants.

La démocratie a du sens quand elle est mise en œuvre chaque jour, par des actions cohérentes avec les caractéristiques propres à une époque et à une société. Depuis plusieurs années, la perte de lien entre les citoyens et leurs représentants s’accentue, visible notamment par la hausse du taux d’abstention, en particulier chez les plus jeunes.

De leur côté, les institutions semblent souvent figées dans un passé révolu, évoluant avec lenteur par rapport à la société. A titre d’exemple, la transition du papier au numérique, dans les formulaires en ligne ou les circuits de signature des institutions, se développe depuis quelques années seulement, alors que les courriers électroniques et les réseaux sociaux étaient déjà le quotidien d’une majorité de  Français.

La démocratie à Versailles : avec vous, ici et maintenant

Alors, la question se pose de savoir ce que nous voulons faire de notre démocratie, ici à Versailles. La démocratie est pour nous un outil à disposition de chaque citoyen, pour proposer et partager une vision pour notre ville. Le droit, voire le devoir, pour chacun de nos concitoyens, c’est alors d’y participer pleinement, via le vote, mais pas seulement (1). Notre devoir, en tant qu’élus, c’est de faciliter l’accès de tous aux discussions et débats de la cité (2).

Sur le premier point, nous exprimons notre reconnaissance à des habitants qui s’investissent pour notre ville, au service de tous. Par exemple, Sophie, frustrée de ne pouvoir assister aux conseils municipaux pour des raisons professionnelles ou familiales, a demandé au maire de les filmer et de les diffuser, et Hélène parcourt la ville à vélo de nuit, pour repérer les bâtiments ne respectant pas l’obligation d’éteindre l’éclairage entre 1h et 6h du matin. Sophie et Hélène sont deux exemples pour faire évoluer notre ville, et qui nous donnent aussi, à nous, élus, de l’énergie.

Sur le deuxième point, nous sommes heureux d’avoir fait aboutir la demande de Sophie, avec le soutien actif d’autres listes minoritaires, en déposant un amendement au conseil municipal de septembre visant à modifier le projet de règlement intérieur. Les conseils municipaux seront filmés et diffusés, pour que chacun puisse voir l’ensemble des discussions.

Le vote favorable du conseil municipal à cette proposition montre l’unanimité que fait ce sujet, symbole d’une modernisation de la démocratie, certes timide pour l’instant, mais que nous développerons au cours de ces six années.

Baladons-nous
Chaque mois, le 4ième dimanche, 18h, durant un “Diagnostic en Marchant”.  Prochain : Clagny-Glatigny.

Belle journée
Marie Pourchot – Renaud Anzieu
contact@vivreversailles.org
 – www.vivreversailles.org

Tribune libre du 1er oct 2020 – Ecologie ? Des votes surprenant ?

Ecologie ? Des votes surprenant ?

Les mots peuvent nous aider à nous comprendre. Ils ne sont pas toujours suffisant. Il y a l’intention. Ainsi, parfois, des personnes utilisent le mot « écologie » pour dire qu’ils prennent soin de la nature ou des autres espèces vivantes ou de l’harmonie relationnelle. Je me réjouis de constater cette intention. Ainsi l’écologie était dans tous les programmes des municipales.

Croyance
Et en même temps j’ai la croyance que les scientifiques, via le GIEC, ont identifié les catastrophes à venir avec des éléments vérifiés et chiffrés. J’ai la croyance que leur constat de la destruction du vivant sur la terre, par l’homme, est une réalité. Ainsi, au-delà du mot écologie, ce qui est important, ce sont mes actes au regard de ces catastrophes. Ainsi, je tente, dans ma vie personnelle, professionnelle ou associative, d’agir, à chaque instant. Quel est mon impact si je fais tel ou tel choix ?

Trois planètes ?
Le mode de vie moyen en France fait que nous consommons plus de trois planètes. La vie de nos enfants et petits-enfants sera très compliquée ou invivable ou douloureuse. Il n’y aura plus d’espaces sous des climats vivables, il n’y aura plus de pétrole pour se nourrir, la biodiversité aura chuté dramatiquement, les pandémies se multiplieront. Ou tout cela à la fois. C’est pourquoi je choisis un mode de vie qui permet à moi, à mes enfants et petits-enfants de vivre durablement dans un bien-être relationnel plus que matériel.

Mon constat 
Aujourd’hui, mon constat est que les décisions prises par les élus de la majorité municipale et la majorité des habitants dans leurs actes quotidiens, dans leurs rôles de professionnels, de citoyens et d’habitants, de voisins, de parents, d’enfants n’assurent pas l’avenir d’au moins les trois générations à venir. La majorité des élus municipaux ne savent peut-être pas comment faire autrement. Ils continuent à faire comme d’habitude. Avec les meilleures intentions. Dans un système politique, économique et administratif, qui a effectivement permis une augmentation d’un bien-être matériel, en perpétuel croissance. Jusqu’ici.

Je vote pour la vie
C’est pourquoi la majorité de mes votes sont contre les délibérations proposées.  Je suis triste et atterré de constater ces choix sans conscience des impacts pour le vivant. Voici mes pistes ici et maintenant : vélo, végétarien, bio, vrac, fait maison, réduire ma consommation, 100% énergie durable, compost, télétravail, réduire mon activité professionnelle, rien de neuf, réparer, déchèterie, connaître mes voisins, m’écouter avec toutes mes parts en moi quand je ne suis pas en paix (écologie émotionnelle), apprécier le chemin autant que le résultat.

Baladons-nous
Tous les mois, durant nos Diagnostics en Marchant. Voir l’agenda de notre site.

Belle journée
Renaud Anzieu – Marie Pourchot
contact@vivreversailles.org www.vivreversailles.org

Tribune libre du 1er sept 2020 – Propositions de décisions concrètes en faveur du vivant.

Propositions de décisions concrètes en faveur du vivant.


Voici, selon nous des décisions qui seraient utiles pour nous-mêmes, pour nos enfants, pour nos proches, et pour « le vivant » dont nous faisons partie.
Oui aux travaux pour diminuer les pertes énergétiques des bâtiments.

Oui à des repas 100% végétariens un jour sur deux, et au choix les autres jours.
Oui pour l’agilité et la transversalité administrative en lien avec tous les élus.es, les associations et les habitants.es.

Oui à la sûreté locale préventive et démocratique utilisant l’expertise de l’usager citoyen.
Oui à redonner du sens au travail des agents techniques (par exemple en diminuant les niveaux hiérarchiques).
Oui à la généralisation de la « zone 30 » sur toutes les rues de Versailles pour une ville apaisée.

Oui pour des composts de quartier dans les jardins publics pour éviter de payer le transport et la crémation de matières composées essentiellement d’eau.
Oui à la transparence, à la prévenance, via des budgets citoyens et participatifs.
Oui à la mise en oeuvre systématique des critères « Responsabilité Sociale et Environnementale » dans les achats de la Mairie.

Oui à la fin de l’affichage publicitaire qui favorise les centres commerciaux en dehors de Versailles.

Oui à une communication utile et contradictoire.
Oui aux petits projets utiles et peu coûteux, a contrario des grands projets inutiles : Richaud, Chantiers, Poste Centrale, Satory, Pion.

Oui à pouvoir regarder les étoiles la nuit sans subir un éclairage nocif, coûteux et inutile.
Oui à suivre l’exemple des villes comme Strasbourg, Annecy, Bordeaux, Lyon, Besançon, Poitiers ou Grenoble.

Quand je constate que les décisions prises actuellement ne vont pas dans le sens du vivant, une part de moi est triste. Quand je constate que malgré une pandémie virale, malgré des crises amorcées sur des terres agricoles qui se meurent et ne se renouvellent plus, quand je constate une diminution de la biodiversité, quand je constate les annonces scientifiques du réchauffement climatique, de la fin de la ressource pétrolière dont nous sommes presque totalement dépendants et quand je constate le peu d’actions réelles et concrètes en lien avec le vivant à Versailles, je suis vraiment, vraiment triste. Pour moi, pour mes enfants et pour la vie sur terre.

Mon constat est que les décisions prises à Versailles sont tragiques et dramatiques pour le vivant. Je peux comprendre que ce sont des décisions “habituelles”, celles qui ont « toujours bien fonctionné » jusqu’ici, et qu’il est difficile et compliqué de changer d’habitudes. J’aurai plaisir à partager avec qui le voudra et qui en aura la curiosité sur le fait qu’il est possible de changer d’habitudes.
Je ne prétends pas qu’il soit confortable de changer d’habitudes. Je vis la joie profonde de me relier au vivant.
Au plaisir de se rencontrer.

Renaud Anzieu

Marie Pourchot

contact@vivreversailles.orgwww.vivreversailles.org – page Facebook @VivreVersailles.ec

PCAET

Où en est le Plan climat-air-énergie territorial à Versailles Grand Parc ?

Selon nos informations Versailles Grand Parc a presque deux ans de retard.

Le Plan Climat – Air – Énergie Territorial (PCAET) de l’EPCI devait être adopté avant le 31 décembre 2016 (pour les EPCI de plus de 50 000 habitants) ou avant le 31 décembre 2018 (pour les EPCI de plus de 20 000 habitants).

Il n’y a pas de sanctions prévues par la loi pour ce retard (sic).

Une déclaration d’intention faites le 17 mai 2019 donne des informations.

VGP a réalisé un diagnostic préalable en 2019.
La suite est de lancer 2 « concertations citoyennes » au sujet du PCAET.
VGP attend la validation du nouveau conseil communautaire pour passer à la suite.

Sur cette page on peut voir l’avancement des communautés d’agglomérations et VGP n’est pas recensée pour son PCAET mais pour l’ancien PCET (2017) et sa démarche Citergie(dec 2019) :

https://www.territoires-climat.ademe.fr/observatoire

Tribune libre – 1er Juillet 2020 – Covid et Interdépendances

Covid et Interdépendances

La crise que nous traversons depuis l’arrivée du covid montre à quel point les interdépendances sont fortes entre la biodiversité, la santé, le monde économique et social. Cela confirme également le besoin de s’associer, de coopérer, d’unir nos forces pour répondre à ce nouveau défi et, surtout aux défis à venir.

La mobilisation sans faille de nombreuses personnes pour assurer la continuité des services de base a été exemplaire. Soignants, médecins, pompiers, éboueurs, caissiers, policiers, livreurs, merci à vous ! Nous avons été, comme tous, frappés par l’élan de solidarité qui s’est développé (fabrication de masques, aide aux personnes les plus fragiles, applaudissements, etc.) et qui a été facilité par l’action des agents de la ville. Nous saluons également l’aménagement de nouvelles pistes cyclables pour faciliter les déplacements en sécurité et alléger ainsi les transports en commun.

Bienveillance

Cette période difficile a donc été marquée par de beaux moments de bienveillance et de soutien mutuel, au-delà de tout clivage. Ce constat nous a fait écho, alors que la bienveillance est la première des 5 valeurs que nous avions affichées pendant notre campagne électorale. Mais que signifie-t-elle pour nous ? Elle signifie tout simplement aller vers l’autre, quel qu’il soit, sans préjugés. Parce que nous pensons qu’une vision du monde manichéenne n’est pas constructive, nous sommes convaincus qu’il peut y avoir de bonnes idées partout, même chez des personnes qui au premier abord, semblent différentes de nous.

Initiative

Une autre de nos 5 valeurs est le sens de l’initiative, à tous les niveaux. En tant que citoyens, de nombreuses personnes ont pris conscience de fragilités de notre société. Par exemple, la crainte de difficultés d’approvisionnement alimentaire a mis en lumière la fragilité de notre système alimentaire. Et cela a induit la création de jardins potagers pour des Versaillais disposant d’un jardin, ou la motivation à rejoindre un jardin partagé pour d’autres Versaillais vivant en appartement.

En tant qu’élus d’une liste minoritaire, nous avons pris l’initiative de préparer les conseils municipaux avec toutes les listes souhaitant s’associer à nos discussions, sans préjugés.

Cette attitude bienveillante, d’écoute et d’ouverture que nous avons souhaité mettre en œuvre, et qui surprend certaines personnes, s’inscrit complètement dans la lignée des valeurs défendues pendant notre campagne, et est renforcée par la concrétisation que nous pouvons maintenant lui donner. Nous apprécions de pouvoir discuter librement et avec calme sur de nombreux sujets. Tout en respectant les différences de chacun, nous sommes convaincus que des points de convergence peuvent être trouvés, pour lesquels un travail constructif pourra être mené en s’appuyant aussi sur l’énergie et les bonnes idées des Versaillaises et Versaillais.

Marie Pourchot et Renaud Anzieu

www.vivreversailles.org

Nouvel élu ? Par quoi commencer ?

Avec Marie, nous avons reçu une première convocation pour un Conseil Municipal le 20 mars, qui a finalement été reporté au 27 mai. Durant cette période inédite, durant ces deux mois, nos actions ont principalement porté à faire du lien. Nous avons proposé du lien à l’ensemble des têtes des autres listes. C’est ainsi que nous avons contacté François de Mazières, Anne-France Simon, Marc Dias Gama, Fabien Bouglé et Anne Jacqmin. Et pour chacun d’eux nous sommes venus avec un premier souhait de faire du lien et avec ensuite une ou plusieurs propositions. Et peu à peu nous avons noué des relations. Parfois nous avons eu des refus à nos propositions. Parfois la relation a été facile. Parfois nous avons eu aussi des propositions de leur part. Et c’est ainsi que nous avons commencé à discuter avec les uns et les autres. Nous ne les connaissions pas. Nous les connaissons mieux, nous nous tutoyons.
Avec Marie il nous a semblé qu’avant d’imaginer des actions et réalisations communes avec d’autres élus-es, il nous semblait important de commencer par nous connaitre les uns les autres. Puis ensuite par nous reconnaitre dans ce que nous pouvons apporter les uns et les autres.  Ensuite viendra le temps de la coopération.

Nous avions l’avantage d’être nouveaux, de ne pas avoir d’historique sur les relations politiques à Versailles. Nous sommes venus au devant de tous avec un oeil neuf. Nous avons constaté que derrière les façades ou les images politiques locales ou les postures nationales des uns et des autres il y avait des femmes et des hommes engagés et dont le souhait était de contribuer. Nous avons découvert, ce qui ne nous surprenait pas, que finalement nous partagions un certain nombre de valeurs avec tous.

Nous avons conscience que nous avons des différences sur les stratégies pour répondre à notre interprétation personnelle du bien commun et du vivre ensemble à Versailles. Nous avons conscience que nous avons des stratégies différentes pour prendre soin du vivant sur la terre, dans ce que nous pourrions aussi appeler l’écologie. Nous avons conscience de toutes ces différences. Et en même temps nous avons conscience de ce qui nous unit.
Et c’est ainsi que selon la facilité à échanger avec les uns et les autres nous avons pu parvenir à nous coordonner. Nous avons même pu nous coordonner afin de nous organiser pour contribuer, ensemble, à mettre en avant des actions qui nous semblent aller dans le sens du bien commun. Nous nous disons avec Marie que nous avons déjà fait des petits pas. C’est ainsi qu’avec Marie nous avons réalisés les points suivants. Certaines de nos propositions ou dialogues sont pour l’instant des échecs. Ces échecs nous aident à progresser et à nous questionner pour faire d’autres propositions. Autrement. Nous ne citerons ici que les réussites. Réussites, du moins pour l’instant, dans le sens où cela correspond à ce que nous souhaitions faire.
Ainsi au sein du Conseil Municipal il y a trois commissions dites permanentes et cinq commissions non permanentes.
Pour les trois commissions permanentes chaque élu qu’il soit d’une liste majoritaire ou minoritaire a une place dans la commission de son choix. Donc sur ce sujet il n’y avait pas de débat.  Marie est ainsi dans la commission « Urbanisme, travaux et logement » et je suis à la commission « Administration générale, vie économique et finances ».
Et il y a cinq commissions dites non permanentes. Du fait que nous n’étions que deux élus, et étant donné le fonctionnement et le mode d’élection dans ces commissions non permanentes, nous n’aurions obtenu aucun siège dans aucune de ces commissions sans coordination et sans un accord préalable avec d’autres élus minoritaires. Avec Marie, nous avons fait le choix de discuter avec tous les autres élus-e-s (plus exactement avec les têtes de listes pour commencer).  Avec ceux qui le voulaient bien, pour voir comment nous pouvions nous coordonner pour être dans certaines de ces commissions non permanentes. Et c’est ainsi que s’est faite une répartition en fonction des souhaits et des énergies des uns et des autres et de leur souhait de se coordonner les uns avec les autres.
Et du fait de nos votes coordonnés respectifs voici ce que les 8 élus des 5 listes minoritaires ont obtenu au sein des 53 élus du Conseil Municipal, et nous en sommes fiers 😉
Tous les élus-e-s des cinq listes minoritaires qui souhaitaient se coordonner ont pu le faire et y ont été invités.

Commission d’appel d’offres (CAO). 5 titulaires et 5 suppléants dont titulaire : Bouglé, suppléant : Anzieu.
Commission contrats de concessions et des DSP (CCDSP). 5 titulaires/ 5 suppléants dont titulaire : Anzieu, suppléant :  Jacqmin.
Centre communal d’action sociale (CCAS) – 8 représentants dont titulaire : Dias Gama.
Conseil d’administration de l’office de tourisme de Versailles (OTV). 9 représentants. Le mode électoral de cette commission, mode électoral différent des autres commissions, fait que la liste ayant la majorité peut prendre la totalité des sièges. C’est le choix qui a été fait par la liste majoritaire.
Caisse des écoles de Versailles : vote reporté à la prochaine réunion.

Ensuite avec les autres listes minoritaires qui le souhaitaient, nous avons demandé à être proches physiquement dans l’enceinte du Conseil Municipal, afin de faciliter nos échanges et notre coordination durant le Conseil Municipal. L’objectif de ce rapprochement géographique est de faciliter les communications.

Nous avons aussi demandé une extinction des lumières publiques durant le confinement, où il n’y avait pour ainsi dire presque plus personne la nuit dans les rues à Versailles. Ce fut refusé par le maire. Nous avons demandé la réalisation d’un test limité dans le temps et l’espace. Nous sommes en attente d’une réponse.

Voilà où nous en sommes. Bien à vous tous. Renaud et Marie