Anne, directrice de projet au sein d’une banque,
mariée et mère de deux filles de 18 et 20 ans
J’ai démarré ma transition écologique et personnelle il y a 3 ans. A l’occasion d’un burn-out, j’ai choisi le ralentissement pour mieux me connecter à moi-même et à mon environnement, ralentissement dans mon rythme quotidien, ralentissement dans ma consommation.
Vivre l’écologie environnementale et intérieure, c’est d’abord et avant tout, ici et maintenant. C’est donc naturellement au niveau local que je peux m’investir pour choisir ce que j’ai envie de vivre et contribuer au changement que je souhaite.
Mon implication dans la ville aujourd’hui, c’est d’abord dans le choix de l’alimentation de ma famille. Nous privilégions des circuits courts : nous sommes membres d’une AMAP et nous privilégions également les producteurs locaux au marché de Versailles. Dans une optique de réduction des déchets, nous compostons au sein d’un jardin partagé de Versailles.
Pour moi, écologie intérieure et écologie environnementale vont de pair. J’expérimente la communication non violente et la gouvernance partagée et cherche à les introduire de plus en plus dans ma vie quotidienne. « La paix, ça s’apprend », je reprends à mon compte les mots de Thomas d’Ansembourg – psychothérapeute et formateur en communication non violente – et mon rêve serait que la communication non violente et un vivre ensemble dans une forme de gouvernance partagée s’apprenne dès l’école !
Je suis également passionnée de théâtre et suis membre du jury des Ptits Molières, association visant à promouvoir les spectacles dans des salles de moins de 100 places. Le théâtre est également un moyen de contribuer au changement, dans une saine confrontation.